Itinéraire

 Notre itinéraire en vidéo.

Tour du monde from Stéphanie M on Vimeo.

Notre planning

Fin des préparatifs

Cher visiteur,

c’est avec une joie internationale que nous t’accueillons sur la nouvelle version de notre site worldtravellers.

Après plus d’un an de préparation, 27 versions différentes de l’itinéraire, 5 semaines de vaccination à l’institut pasteur, deux déménagements, d’innombrables combats administratifs, une montagne de matos à faire rentrer dans un sac de 70 litres optimisé à outrance, 1 démission, 1 congé sabbatique et un chat semi-triste de nous voir partir … c’est épuisés mais heureux, que nous pouvons dire: ENFIN, c’est le moment de partir…

Nous voulons commencer par dire un gigantesque MERCI à tout ceux qui nous ont aider, soutenus ou épaulés pour la mise en place, la concrétisation ou l’organisation de ce tour du monde.

Nous allons commencer en beautée avec une arrivée aux USA le jour des élection présidentielles !

NOUS SOMMES PRÊTS ! Prêt pour une succession de lieux inexplorés, de grandes émotion visuelles, de grandes rencontres humaines, de grand chocs culturels et culinaires, des ambiances sonores multiples et enveloppantes .

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Vers Chicago

LE DÉPART

La veille…

C’est dans une panique générale que la veille de notre départ, nous avons fini les valises, réglé les derniers petits détails pour notre long voyage:

-« Non Stéphanie, on prend pas les gourdes c’est trop volumineux »
-« mais euh, si on a besoin de stocker des liquides ?? »
-« bah on prendra des bouteilles vides »

Bref, des petits détails qui nous ont mangés la tête jusqu’a minuit, heure à laquelle nous avons fermé le dernier zip du dernier sac.

 

Le matin….

Un peu stressés et complètement au radar, nous sommes partis à l’aéroport vers 9h.
Après une bonne heure de queue au stand AA ( pas les alcooliques anonymes mais American Airlines …) Nous voila devant le premier maillon surmotivé de la longue chaine que constitue la sécurité nationale Américaine.

Elle veut tout savoir. Et quand je dis TOUT je suis gentil…
Bon enfin, une bonne cinquantaine de questions plus tard,  nous nous vîmes soudain autorisés à enregistrer nos bagages. Youpi.

 

Le premier vol…

Qui fut interminable, selon Stéphanie, mais tout à fait convenable, selon Fabien.
Selon Stéphanie, les moments de bonheurs intenses de ce vol furent la diffusion de Madagascar 3 et de Master Chef USA. Chose assez inhabituelle dans les compagnies d’aviation Française, AA à passé son temps à nous donner à boire.
En gros, pas grand chose à dire.

 

L’arrivée…

Nous voulions prendre une sorte de Navette/ minibus pour nous rendre au centre ville, mais elle ne vint jamais, bien que conseillé dans les guides.
Sur les conseils des sympathiques employés du stand « accueil et conseil pour voyageurs paumés » de l’aéroport de Chicago O’Hare, nous prîmes un taxi…

 

L’auberge de Jeunesse…

Hi Hostel Chicago – 24 East congress parkway : Vraiment sympa, clean, ambiance internationale, comme il se doit ! On peut faire nos courses et se faire à manger, comme à la maison, c’est vachement bien ! ( allez au restau pendant 6 mois pour voir … )
Seul petit bémol, y’a une grosse ventilation dans notre chambre qui souffle de l’air froid  (enfin je veux dire de l’air extérieur … ) Dodo en mode haute montagne donc. Le signaler n’aura rien changé au problème

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USA

Presidential Day !!!

Le premier jour …

Soit un jour ferié pour les américains.

Jet-Lag oblige et très impatients de découvrir le monde qui nous entoure, nous nous retrouvons dans les rues totalement désertes de Chicago vers 9h du mat.

En direction du parc qui longe le Lac Michigan … quelques photos de la ville qui se réveille doucement, en cette journée très spéciale.

Railways

Railways

Arrow only

Arrow only

Nous arrivons près d’un policier qui nous dit ( dialogue reconstitué d’après bribes de phrases décryptés de son accent très chewing gum ) Vous ne pouvez pas traverser ici c’est présidential Day le feu ne passera jamais au « vert » pour les piétons … il faut aller 3 bloc plus loin.

Admettons.

Stéphanie veut absolument savoir pourquoi on n’a pas le droit de traverser pour marcher au bord du lac.

Fabien s’en fout un peu.

Chicago désert

Chicago désert

Birds

Birds

Police line and bus

Police line and bus

Après notre petit tour au Chicago Harbor, nous commençons une sérieuse phase de surgélation : l’un de nous deux lance alors la brillante idée de rentrer se réchauffer un peu à l’hôtel.

Michigan lake

Michigan lake

En rentrant par l’intérieur de la ville, on tombe sur encore plus de police, et surtout un bloc ( je rappelle ici pour ceux d’entre vous qui n’y sont pas familiarisé, que le « bloc » aux USA n’est autre qu’un patté de maison ) entièrement isolé de la circulation, toutes les rues alentours étant bloqué par un cordon totalement infranchissable de chasse neige garées en quinconce. Juste en face, des camions fox news et des journalistes s’installent… Bah ce doit être pour les élections, on se dit.

Tripod

Tripod

News

News

Bouclier

Bouclier

Chasse-neige

Chasse-neige

Et la on rentre s’acheter à manger dans une superette CVS et on percute : la une du New York Times dit que le Président Obama assistera à la soirée électorale à Chicago.

Ce bloc ultra isolé n’était autre que l’hôtel du président. Un peu plus tard, dans la salle à manger de l’hôtel, nous voyons la rue se vider de toute circulation et des gens sortir des appareils photo … et là : Barack en bas de chez wam !!

La délégation présidentielle pléthoriquement véhiculée nous passe devant les yeux.
Je filme.
WAW.

Le soir même nous assistons en live à la réélection du président Obama pour 4 ans de plus. La ville hurle sa joie toute la nuit… Bon pour vous décrire la chose, ça fait un peu le même bruit qu’a Marseille quand l’OM gagne un match important.

Enorme.

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Mercredi 7 Novembre 2012

Jour 2 …

Bon on est en Amérique quand même : aller hop shopping !

Stéphanie, qui n’a pas pris de jean en partant, en a repéré un chez Macy’s : pensez à ce qu’il y a de plus grand ( genre Lafayette Haussmann ) et multipliez par deux : vous obtenez Macy’s.

On pensait être au top grâce à notre connaissance des tailles américaines, manque de bol, les tailles américaines « en France » et les tailles américaines  » en Amérique  » et ben c’est pas du tout les même… C’est ballot.

Ensuite un « petit » musée : le Chicago Art Institut, et ben comme à New York, une collection impressionnante d’impressionnistes. Mais aussi des Toulouse Lautrec, des Dali, des Miro. Une grosse partie également sur l’art Américain, plein de choses jamais vues, même dans les écoles d’art.

La journée s’achève par une immersion nocturne dans les rues de Chicago.

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Arrivée à San Francisco

Tout de même 5h de vol pour un vol intérieur on a pas l’habitude … Chose étrange la sécurité est drastique pour les vols internationaux mais la pour le Chicago-SFO c’est beaucoup plus détendu, limite tout le monde s’en fout.

plane to train

Plane to train

Lustre géant

Lustre géant

La première impression est toujours celle de la découverte de l’aéroport, (du moins pour l’instant car nous arriverons par les frontières terrestres en  Asie du sud est). Cet aéroport SFO est l’un des plus beau que j’ai vu : plus beau encore que celui de Madrid et même que celui de Tokyo (c’est vous dire).
L’architecture respire l’harmonie et la perfection, la première chose que je me suis dit c’est : « Cet aéroport sent le Apple a plein nez ». On ressent tout de suite l’atmosphère « Designer californien ».
Nous rejoignons l’hôtel en BART. Pas le fils de Homer S. mais le RER local – si l’on peut dire.
Deux blocs plus tard, nous arrivons au 447 Bush street, à l’hôtel des Arts … En français dans le texte. Il faudra vous y habituer si vous allez à SF un jour, il y a énormément de restaus, d’hôtels et de boutiques qui ont des noms français … Notre pays les fait fantasmer que voulez vous.
Cet hôtel est un « boutique hôtel » ou chaque chambre est décorée par un artiste différent. Notre chambre est, comme vous pouvez le voir, super peinte, avec des parties entières des murs marron genre sale, style Barton Fink un peu. Légèrement étouffant … surtout qu’en plus ça pue à notre étage. On demande une chambre avec  » a little more white on the walls » en espérant tomber à un autre étage.

Première chambre

Première chambre

Hearts

Hearts

Chose faite. La nouvelle chambre est parfaite, la 305. C’est pas pour être chiant mais on va y rester une semaine quand même et on a besoin de se sentir un minimum chez nous quand on voyage si longtemps (me semble t-il car là, ça n’est que le début).
Nous sommes dans le quartier d’affaires Financial District, très peu de restaus le soir donc. Pas de bol pour ça, d’autant que j’avais lu partout que SF était THE restau city … On les cherche encore.

London Police room

London Police room

On a testé tous ceux des alentours qui étaient bien notés, et honnêtement tous étaient dégueulasses  (ou passables mais hors de prix). On n’a jamais « bien mangé » depuis qu’on est aux USA.  En même temps ce n’est pas pour ça qu’on est venu… Bref, ils ne savent vraiment pas faire autre chose que les burgers qui eux sont vraiment parfaits, il faut quand même le souligner.

Car alone

Car alone

SF crossing

SF crossing

Chromes

Chromes

Le soucis pour moi dans cette ville c’est que mon attente était absolument colossale, j’ai tellement entendu dire du bien de cette ville que je suis tombé de haut en y arrivant.
La chose qui est vraiment à la hauteur c’est la beauté incroyable de cette ville, l’architecture, la situation géographique, le climat, tout ça est parfait.

En revanche, en marchant dans les rues, on se rend rapidement compte qu’il y a un problème.

On croise plus de clochards que de gens dans la norme. Pourquoi ? Parce que l’Américain moyen ne marche pas, il roule. Bientôt il volera. (cf. Wall-e)

street car

street car

L'arbre

L’arbre

the white shop

the white shop

Reste donc les touristes et les clodos comme piétons. Évidemment les proportions varient en fonction des quartiers. Il ne me semble pas que c’était aussi prononcé à New York, et à Chicago c’est sûr que ça ne l’était pas.
On est très déçu par cela…une ville aussi belle que San Francisco…

La maison bleue

La maison bleue

Worker

Worker

Vue de San Francisco

Vue de San Francisco

Fabien ne supporte pas l’idée qu’une ville comme San Francisco laisse crever les gens dans la rue dans l’indifférence la plus totale. Il la visite comme un gentil touriste mais a déjà hâte de partir.

Stéphanie qui ne fais pas de politique a hâte d’arriver a Hawaï par ce qu’elle a une priorité dans la vie : la plage et les surfeurs* (cf. article suivant).

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On y a gouté

Le touriste

Le touriste

Les Lions de mers

Les Lions de mers

Bus Stop

Bus Stop

Une balade à Coit Tower puis improvisation au Pier 39 ( je devrais dire le Pire 39 car le guide lonely planet disait  » … Pour voir des américains en train de digérer de la soupe de palourde servie dans des bols de pain… » ) Comme on aimerai avoir tout préparé a l’avance dans ces cas la et avoir lu le guide attentivement surtout.

SF MOMA

SF MOMA

Calder Garden

Calder Garden

Vue sur la ville

Vue sur la ville

Radio Kid

Radio Kid

Le Cartoon art muséum et SFMOMA (musée d’art moderne)
Pour ceux qui hésitent allez d’abord voir celui de New York ! Beaucoup mieux.

La belle et la bete

La belle et la bete

4 basketteurs

4 basketteurs

Un bleu et un rouge

Un bleu et un rouge

Cables

Cables

Les touristes

Les touristes

hauban

hauban

Ne pas se jeter

Ne pas se jeter

fabien

fabien

The shadow

The shadow

Le Presidio et le Golden Gate Bridge. Nous avons traversé ce long pont à pied, aller retour (4 km) plus tout ce qu’on avait marché le matin et le jours précédents, nos pieds commencent à nous détester.

Le Golden Gate park. Pas du tout au même endroit que le pont, ce parc urbain est absolument colossal, d’ailleurs la ville de San Francisco l’avait proposé à l’architecte de central park à New York, mais ce brave Monsieur dont j’ai oublié le nom, à refusé devant l’ampleur pharaonique de la tâche… Totalement désert. On a du croisé 3 personnes durant les 2 heures de marche qui ont été nécessaires pour le traverser. « …aie ouille aie font les pieds de Fabien et Stéphanie … »

ocean beach

ocean beach

Amorce

Amorce

Le surfeur californien

Le surfeur californien

La Plage Ocean Beach. Vers Midi nous nous sommes arrêtés mangés dans un restau « typique » Thai-américain. Puis après direction la PLAGE, l’occasion pour Stéphanie de vérifier le mythe du surfeur californien.

« Bah les filles, la déception.
Vous vous rappelez lorsqu’on avait 15 ans et qu’on voyait de jolis surfeurs à la télé ? Bah ils sont toujours là…  Le problème c’est qu’on a plus 15 ans et beh eux non plus. On a des kilos en trop et beh eux aussi. La double déception…  Je suis sure qu’on n’y était pas à la bonne heure.  Vivement LA pour vérifier affaire à suivre… »

cable car

cable car

Le cable-car et shopping à Union Street. Quand je dit shopping c’était plutôt balade photo étant donné le type de magasin qu’on y trouve (il doit y avoir les même dans la rue principale à Mégève : très bourgeoise provinciale)
Vendredi débute notre road trip vers au far west: death valley, las Vegas, grand canyon et surtout Monument valley.
Ensuite retour sur la côte, à Los Angeles.

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Sur la route de Death Valley.

 

Départ de San Francisco, avec notre sympathique Mazda 3 gris métal de location. Au bout d’une heure, arrêt « pèlerinage » pour Fabien à l’adresse :
1 infinite loop, Cupertino, California. La maison mère d’Apple, du Macintosh et de Steeve J. Dans les allées nous ne croisons que des gens avec un badge Apple à la ceinture… Je suis un peu déçu car ils ont l’air tout à fait normaux tous ces gens, moi qui croyais voir des dieux vivants…

Petite visite au seul Apple store au monde qui ne vend pas de Mac : the company store. (Le seule bâtiment ouvert au public d’ailleurs.) Que des t-shirts, casquettes, vestes, mug, stylos, et autres gadgets griffés de la petite pomme. Fabien se contient difficilement pour ne pas acheter tout le magasin.


I visited the mothership
      le pellerinage      Apple Campus

Ça peut paraître stupide pour ceux qui ne sont pas sur Mac depuis 1987 comme lui …  Certes.
Maintenant direction sud est. Les routes aux USA sont longues, très longues, mais alors… très très très longues.
Que des lignes droites, souvent le revêtement est vraiment à la limite du merdique : forcément toutes les autoroutes sont gratuites.

En « pilotage automatique » : la vitesse bloquée plus la boîte automatique, si l’on ajoute à ça que 90% du temps on est en ligne droite, le conducteur n’a pratiquement rien a faire ! Très difficile de lutter contre la lassitude, car pour l’instant les paysages sont sans grand intérêt.

Première étape. Visalia, ou notre première rencontre avec l’Amérique profonde. Surprenant: tous les villages d’Amérique ressemblent à Plan de Campagne (je vous jure que c’est vrai !). En tout cas ceux qui bordent les routes que nous avons empruntées, toutes ressemblaient à cet amas disgracieux d’enseignes lumineuses perdues au milieu de nulle part.Une armurerie en face de notre motel semi-miteux en bord de route. Un club de tir dans la maison d’a côté.Tout le monde à un énorme pickup ou un énorme 4X4 : c’est simple avec une voiture normale j’ai l’impression de rouler en Copen ! Faudra qu’on m’explique pourquoi ils ont TOUS une bagnole ENORME. Bah ils sont comme nous en plus ils sont 1 voir 2 dedans et ils ne transportent rien de spécial…
Le seul truc que je peux leur envier c’est leurs moteurs. Pas pour leurs consommations d’essence digne d’un avion au décollage mais plutôt pour le bruit. Le délicieux, le moelleux ronronnement du V8 (soupir) Allez savoir pourquoi Fabien devient fou à chaque fois qu’il y en a un qui met un coup d accélérateur à sa Mustang ! Entre ça, les camions et les Harley, il ne sais pas ou donner de la tête et il nous refait le bruit a chaque fois…donc Fanny lance notre désormais célèbre : « les plus belles imitations de moteurs Américains avec Fabien « Prochainement en podcast ! … Non je déconne.
Deuxième étape : Beatty. Petite bourgade coincée entre le Parc National Death Valley et la zone d’essais nucléaires de l’us air force… si si.
Petit Motel nettement plus sympa que la veille, un saloon juste en face de la route. Étape pour de très nombreux motards qui se font les traversées de désert en période froide.
Les bmistes d’un côté les trails de l’autre. Fabien à bien envie de faire un désert en moto un jour prochain lui aussi. Le lendemain on fait un saut dans la ville fantôme de Rhyolite, petite déception, il ne reste que très peu de bâtiment malgré les 10000 habitants que comptait cette ville au plus fort de sa splendeur … Explication: il ne reste que les bâtiments en dur: la banque, l’école, le saloon, le magasin général et le syndicat des mineurs. Et encore, dans un salle état. Tous le reste ayant été construit en bois à disparut depuis très longtemps.

Ensuite petit plaisir. Non, immense plaisir: marcher dans les dunes de sables du désert. Le pied.

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Sur la route de Grand Canyon.

Notre troisième étape : Las Vegas. Exactement comme Fabien l’imaginait… à fuir. Des lumières partout et des crétins en short qui perdent tous ce qu’ils ont gagné sur des machines à sous. Je ne voulais pas y aller au départ, et puis on s’est dit bon, c’est sur la route…faut l’avoir vu une fois dans sa vie…
Notre quatrième étape sera à Flagstaff, Arizona. Nous empruntons un bout de la légendaire route 66. Quelques jours plutôt nous étions à l’endroit exact où elle prend naissance, à Chicago.

Quelques cafés et Motels excentriques le long de la 66, mais sinon, rien ne la distingue spécialement des autres, il faut sûrement la faire en entier pour pouvoir en retirer toute l’essence (du sans plomb regular 87)

Flagstaff, ville de moyenne montagne, qui ressemble à tous les autres bleds que nous avons traversés (en mode Plan de Campagne donc …) sauf qu’il y a des sapins partout. Je dois dire que ça a plus de gueule du coup: nous sommes au coeur de la Kaibab national Forest. (Non ce n’est pas une forêt de sandwichs Turc à la viande rôtie: ce sont juste des sapins, désolé)

À un saut de puce de là, nous allons voir un petit truc à visiter dans la région, pas mal de gens nous ont dit que c’était pas mal du coup on s’est dit: bon bah on est en vacances, on a le temps, on va jeter un coup d’oeil !
Je veux bien sur parler de la petite curiosité locale d’Arizona plus connue sous le nom de grand canyon…Et là … OMG ! (Oh my god)
Vous savez c’est un endroit que l’on a tous vu des dizaines de fois au cinéma, à la télé, ou en photo dans le GEO spécial parc américains mais…chers amis, chers parents, chers collègues, quand vous voyez ce truc la en vrai, comment vous dire … Bon imaginez quelqu’un de très grand, même d’énorme, et bien massif (oui comme David Douillet si vous voulez) et là, il est juste devant vous et il vous balance une énorme baffe dans la tronche.

Voilà ce que c’est que de voir le Grand Canyon en vrai. C’est tellement gigantesque, c’est au delà de l’imagination. Je suis sur que vous pouvez y caser un département Français la dedans (bon prenez un petit quand même, faut pas exagérer non plus)

Sachez donc que si vous avez déjà l’impression de le connaitre par cœur avant même d’y être allé, faites moi confiance : en vrai, c’est mieux.

 

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Monument Valley

Et alors exactement la même sensation pour notre étape suivante: déjà vu mille fois ! Monument Valley ? Pfff, y’a 3 petit monolithes qui se battent en duel non ?! Et hop, vous arrivez la-bas, et PAF David Douillet ! ( je vous l’ai fait en accéléré desolé…pour ceux qui n’ont pas compris, bah faut relire le passage sur le grand canyon )Sérieusement. Monument Valley est en plein cœur de la nation Navajo : pas la même manière d’appréhender le côté parc nationalque les américains donc. Ici pas de bitume, pas de sentier découverte aménagé avec des banc tous les 30 mètres, pas de services de bus qui passent toutes les 15 minutes pour vous éviter de trop marcher, rien de tout cela.Une route en terre. Des petits panneaux en bois. C’est tout.Et puis y’a Fabien et Fanny qui se lancent dans l’aventure rallye – raid en voiture de loc entrée de gamme.Vous empruntez une route en terre tout ce qu’il y a de plus route en terre, avec des passages à la limite du franchissement ( pour la Mazda 3 en tout cas ) et vous passez dans des paysages que vous ne pouvez même pas imaginer. Non non, n’essayez pas, ça ne sert à rien: il faut y aller.Cerise sur le monolithe : on tombe sur un petit enclos de chevaux mustang et appolosa avec un panneau  horse riding . On avait déjà envisagé de faire du cheval mais la, côté décors on approche de la perfection. En plus la lumière du couchant par dessus, on se dit que si on ne fait pas du cheval ici mieux vaut en faire nulle part.Ce fut un pur moment de bonheur, on aurait envie de hurler:  je suis un indieeeeeennnnn !  si l’on était pas absolument certain d’être instantanément ridicule.

L’harmonie parfaite, la nature totale, la lumière divine.

À ce moment précis je me suis dit: ( ça ne m’est pas arrivé si souvent que ça dans ma vie )  je voudrais que ce moment ne s’ arrête jamais … du coup bah comme un con, j’ai filmé. Mais filmer sur un cheval, c’était pas la meilleure idée que j’ai eut cette année pour être honnête.

Le lendemain version  à pied . Nous faisons le tour d’un monolithe ( le plus connu, le West Mitten Butte )

Inoubliable marche de 2 heures dans le sable, sous un soleil assez costaud malgré la saison. Sublime.

Un jour, nous reviendrons à Monument Valley.

Et maintenant en voiture ! Direction L.A. 12 heures de bagnole sur des routes pourries ( ah les pays sous développés ! ) avec une étape au milieu à Kingman, Arizona.

 

 

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Los Angeles

Nous partimes plein d’entrain, mais après: des champs à perte de vue, des déserts, des forêts, des hauts plateaux, d’innombrables paysages de l’ouest, deux jours de route interminables, des poteaux téléphoniques installés de manière saugrenue ( aux USA le plus court chemin entre deux points est TOUJOURS la ligne droite…) après des heures entières de routes en ligne droite, nous nous vimmes complètement ratatinés en arrivant à L.A.

autoroute LA

Autoroute LA

Facteurs agravants:

Hollywood Police

Hollywood Police 

Arrivée de nuit, le jour du black friday et ses routes surchargées, grosse envie de pipi, plus d’essence ou presque dans le réservoir, aucune « aire d’autoroute », que des échangeurs à 6 voies dans tous les sens, le GPS qui vous fait changer d’autoroutes environ tous les 5 ou 6 kilomètres (sur les 100 km nécessaires à la traversée de L.A.), 90% du temps êtes le seul à respecter les limitations de vitesse, vous n’avez pas encore acheter le câble pour brancher votre iPod sur l’autoradio et vous vous bouffez de la radio américaine depuis 10 jours…

Bienvenue à Los Angeles.

Nous avons, comme d’habitude, réservé à l’arrache ( traduisez : au dernier moment ) l’hôtel de LA: il n’y avait bien sur, plus rien d’abordable dans les quartiers sympas.

Donc prennant l’avion ultra tôt le jour du départ, nous choisissons un hôtel « à l’aéroport  » … On se rend compte en y arrivant ce soir là que ça n’était pas une bonne idée: nous allons passer nos vacances à Inglewood… Génial.

Ok, le bon côté des choses c’est que la chambre d’hôtel fait environs 800 m² et qu’on la eu pour une bouchée de pain… La moquette y est tellement épaisse que quand tu y enfonce un pied tu ne vois plus que 4 orteils !

Nous nous sommes rendu compte au bout de deux jours de glande que l’on partait 2 jours plus tard. Vite vite faire quelque chose, visiter, vite vite !

… Ah mais quoi ?

la rue #1

la rue #1

Le plus important : un vrai studio de cinéma hollywoodien, avec des vrai tournages dedans: the Warner Brothers Studios. Énorme !! Une vrai fausse rue dont on a le sentiment, en écoutant parler la fille qui nous fait visiter, que dans chaque film Warner ils réussissent à caser le tournage d’au moins un plan dans cette rue.

la rue #4

la rue #4

la rue #3

la rue #3

la rue #2

la rue #2

Extraits de la visite :

– « ici à été tourné sur ce bout de façade, la scène finale du premier Spiderman, le baiser sous la pluie entre Christen Dunst et Tobey Maguire, vous savez quand il a la tete en bas »

– « ici pour un plan du film La guerre des mondes ou l’on devait voir Tom Cruise s’enfuir dans une rue menacante, le réalisateur Steven S. trouvant que la « rue Warner » n’était pas assez étroite et donc pas assez menaçante, à fait avancer toutes les façades du côté droit de la rue de 2 mètres : trois semaines de travaux pour 1 plan de quelques secondes …

– ici sur cette petite terrasse de café au coin de La rue se trournera un épisode du Mentalist demain ! Dans quelques semaines en diffusion à la télé us.
Et elle continue en vous citant des dizaines et des dizaines de films que vous avez tous vus (ou presque ) pour vous en mettre plein la vue ( et ça marche )

A louer pour vos Tournages

A louer pourTournages

Central Perk

Central Perk

Chinese Poebbe

Chinese Poebbe

Fake Dead Chinese Man

Fake Dead Chinese Man

le bureau du president

le bureau du president

Studio 7

Studio 7

the Batmobile

the Batmobile

union Jag

union Jag

Warner Truck

Warner Truck

 

oui c’est la vraie

oui c’est la vraie

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Hawaii

Ravitaillement

Ravitaillement

A 5 heures d’avion des Etats-Unis continentaux, pile au milieu du Pacifique nord, nous retrouvons la trace du président Obama, croisé lors de notre précédent épisode intitulé « Chicago »… En effet, ce cher Barack est originaire de cet archipel puis qu’il est né à Honolulu !
Hawaï est un archipel de 137 iles ( où en ont-ils vu autant, je ne sais pas honnêtement ! ) dont huit principales : Niihau, Kauai, Oahu, Molokai, Lanai, Kahoolawe, Maui et l’île d’Hawaï.
Le petit piège : Hawaï est le nom de la plus grande ile, et également le nom de l’archipel entier, mais attention, la capitale, Honolulu, n’est pas sur l’ile d’Hawaï mais sur Oahu.

Naish sails

Naish sails

Trêve de géographie, comme nous sommes toujours au top de l’organisation, nous avons cherché 3 jours avant d’arriver un endroit pour habiter à Hawaï. Pour être francs, nous avions plutôt visé Oahu et Maui au départ, et ce pour des raisons de Mecque du Windsurf. Nous avions même prévu d’habiter dans le village ou habite Robby Naish, c’est vous dire !

Mais notre budget en à décidé autrement et nous voila parti pour Kauai, l’ile la plus au nord de l’archipel.

Landscape

Landscape

Landscape

Landscape

Landscape

Landscape

Mais rassurez vous, absolument aucun regret, bien au contraire, car l’ile de Kauai est sublime et elle n’attend pas les touristes. Comme certains d’entre vous le savent déjà, elle est tellement sauvage et grandiose qu’elle à servi de décor à Jurassic Park, très bon choix donc, car loin des gratte-ciels de Oahu (beurk).

jurassic park

jurassic park

Notre séjour se résume à des plages toutes plus belle les unes que les autres, la quête infinie de la plage parfaite.

minibeach

minibeach

plage parfaite 2

plage parfaite 2

plage arbre

plage arbre

Pour Fabien, malgré tous ces endroits déjà visités sur notre vaste planète, le top du top est toujours détenu par la plage de la Caravelle, à Sainte-Anne en Guadeloupe. Pas encore trouvé mieux, mais la quête n’est pas finie !

 

Autre journée majeure du séjour, la balade dans le parc national Na’Pali Coast. Amazing !!! Hallucinant !! Gigantesque !

Fabien a d’ailleurs fredonner la Musique du film toute la journée … Il faut bien du John Williams pour coller à des images aussi grandiose.

 

09-pano kauai3

Le même jour, souvenir indélébile également, la plage du Poli’hale State Park,
Eunbeuliveuboule !!!

Poli'allez

Poli’allez

Poli'hale

Poli’hale

sunset

sunset

Une plage immense de sable blanc avec Na’Pali Coast en arrière plan, plus un super-bonus couché de soleil par dessus, pour la petite touche de perfection lumineuse.

12-pano kauai-6

 

Le soir même, impossible de rentrer chez nous. (petite anecdote amusante, depuis que nous somme parti autours du monde, chaque endroit ou nous dormons, nous appelons ca tout naturellement « maison « , même si ce n’est que pour une nuit  » )
Grosse fête au village de Lihue, la rue principale, Rice Street, est barrée toute le soirée, pour cause de Parade de Noel. Nous allons regarder ca de plus prêt. (C’est pas comme si on avait le choix en même temps …)

parade

parade

parade

parade

Au premier abord, c’est très joli, des milliers de gens et d’enfants, des chars illuminés qui défilent au pas dans la rue, des gens qui dansent. Ca à l’air plutôt sympathique tout ca, mais à y regarder d’un peu plus prêt, il y a quelque chose qui cloche : chaque char est à l’effigie d’une entreprise, d’une marque, ou d’une association ( genre location d’utilitaire, amicale des pom-pom girls, et autre Bubba Burger )

C’est donc beaucoup moins sympa tout d’un coup. On se rend compte en plus que si les enfants sont si nombreux sur le bord de la route c’est que les chars distribuent des échantillons … Bon, en gros c’est la caravane du tour de France ce truc, mais la nuit et avec plein de lumière partout. Pas super typique tout ca.

 

no swimming

no swimming

un dimanche

un dimanche

Le surf à Hawaï est une institution, ce n’est pas, mais alors pas DU TOUT une légende ni un cliché: Tout le monde surfe, partout, tout le temps, tout le monde transporte un ( ou des ) surf, d’ailleurs tout le monde à un pick up avec l’option barre à l’arrière exprès pour ca.Sur les plages, chaque âge a sa zone de surf : les petits jouent avec des bodyboard sur les vagues en bout de course tout au bord,les débutant adultes prennent des cours ou s’amusent sur leur long board ( voire paddle parfois ) un peu plus loin, sur les vagues moyennes, et tout au fond, sur les très très grosses vagues, dans les zones les plus dangereuses de la plage, les blonds à tablettes de chocolat font les malins en prenant des tubes et en faisant des 360 … pfff.

Nous, on a même pas essayé, allez savoir pourquoi. Pourtant, ca nous à tenté plus d’une fois je vous le garantie.

 

Autre monument local incontournable, le Coq. Sur cette ile, il doit y avoir un coq par habitant, ou non, deux plutôt.

PARTOUT, ils sont partout.

Coq

Coq

Alors oui, le coq a la faculté de chanter à 3h du matin parce qu’il a vu la lumière de la salle de bain s’allumer chez le voisin, et oui le coq chante pour marquer son territoire et pour dire « c’est moi le boss ici » et donc quand il chante il réveille le coq d’à coté qui se met à chanter à son tour parce qu’il se dit  » attend, attend, attend … mais c’est MOI le boss merde, je vais chanter pour lui monter, à ce con  » Et ainsi de suite jusqu’a ce que toute la superficie de l’ile soit couverte par ce délicat bruit nocturne. Et alors seulement après avoir réveillé toute l’ile, ils doivent regarder l’heure et se dire  » merde mais il fait nuit la, pourquoi je suis en train de chanter moi, je suis con ou quoi ?  » Et la vous êtes tranquille, ils s’arrêtent tous aussi vite qu’ils ont commencés.

Vous pouvez vous rendormir … jusqu’a 4 heures du matin.

Car là, le soleil commence a se lever, et là, vous comprenez, ils sont obligé, c’est la procédure…Allez hop cocorico non-stop jusqu’a 9h (à peu prêt.) Après, vous pouvez commencer à dormir.

Enfin bon, pour voir un endroit aussi beau que Kauai, ca vaut largement le coup de mettre des bouchons en mousse dans vos oreilles.

 

Notre avion partait d’Honolulu le dernier jour, et très tôt le matin de surcroit, donc nous sommes allé passer une nuit là-bas. Réservé l’avant-veille, comme toujours, sauf que la, tout était complet, sauf dans les 4 étoiles et plus.
Bah on à pris un 4 étoiles. Tant pis. Des fois faut faire des sacrifices.
The Modern Honolulu.

honolulu

honolulu

Honolulu nous sommes très content de ne pas y avoir passé tout le séjour: ca fait un peu genre, Manhattan sur mer… c’est pas notre truc.

the Modern bed

the Modern bed

Là ou nous avons eut la loi de l’emmerdement maximum une nouvelle fois contre nous, c’est quand le type à l’accueil du 4 étoiles nous dit que le lendemain matin la route qui passe devant l’hotel sera fermé de 4 heures à 9 heure du mat’ pour cause de … Marathon !!
Tu m’étonnes que les hôtels étaient tous complets.
Nous, nous devions partir à 7 heures, le marathon continuait de passer devant l’hôtel, heureusement la rue ( 2 fois 3 voies ) n’était bloquée que dans le sens qui ne nous intéressait pas pour aller à l’aéroport. Les taxi nous attendaient de l’autre coté de la rue : fastoche.

ruuuuuunnn

ruuuuuunnn

night marathon

night marathon

Nous avons donc traversé un marathon, avec nos gros sacs sur le dos…Heureusement vers 7 heures le gros du peloton est déjà passé et il n’y a que des gens qui marchent.

 

 

Et hop un petit avion pour l’Australie.

cloud

cloud

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Australie

Wollongong

L’ile-continent Australie nous attendais après 10h d’avion depuis Honolulu, avec nos amis de Quantas airlines.

train to Wollongong

train to Wollongong

Arrivés à Sydney aiport, direction Wollongong par le rer local, qui va mettre 2 heures à nous y amener, surprise car on pensait que c’était juste à côté… Bon les Australiens n’ont pas le même rapport à l’espace que nous.

Notre ami Henri nous a hébergé pendant une semaine chez lui dans cette jolie petite ville au bord de la mer de Tasman.

La maison de Henri est immense, et comble du luxe nous avons tout le premier étage rien que pour nous… Ça nous change des chambres d’hôtel et des auberges de jeunesse.

Nous profitons un peu de cette grande maison pour glander, faire du shopping et faire un petit aller retour à Sydney … Mais beaucoup trop loin de chez Henri, on décide de ne pas renouveler l’expérience. ( 6 heures de transport pour y aller et en revenir, merci bien)

blue montain wollongong4Henri nous emmène voir les blue mountains, sympa, surtout la forêt  à dominante d’eucalyptus qui donne son aspect bleuté à la masse des collines vues de loin.
Cette forêt  est partiellement inexplorée du fait de son immensité,  et des scientifiques y on trouvés récemment une plante préhistorique, dans un endroit de la forêt tenu secret.

blue montain - 3 sisters -wollongong

blue montain – 3 sisters -wollongong

blue montain wollongong2

blue montain wollongong2

blue montain wollongong3

blue montain wollongong3

La veille de notre départ de chez Henri pour Melbourne, je revois avec joie mon vieil ami Fred, que je n’ai pas vu depuis 10 ans et qui comme moi, à pris un peu de ventre et sort avec une jolie blonde !

Ils nous emmènent nous baigner sur la plage de son enfance: les plages Australiennes ont
tellement souvent des grosses vagues qu’ils sont obligés de construire des piscines d’eau de mer sur les plages pour éviter de perdre trop de gosses et de personnes âgées noyés dans l’océan…

Autre truc marrant à propos de la plage c’est la culture du sun screen ( crème solaire ) en effet, ces pauvres australiens en plus des 7 espèces de serpents mortels ( sur les 10 que compte la planète ) et des plages infestées de requins, et bien ils ont la chance d’avoir le trou dans la couche d’ozone juste au dessus de la tete. Tout le monde met de la crème solaire, tout le temps, tout le monde à des chapeaux, des ombrelles, des protections en tout genres.  Le cancer de la peau passe en boucle à la télé, au cinéma.

D’où notre blague favorite du tour du monde : ça marchera jamais ce pays.

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Melbourne

Petit vol interieur avec Tiger Airways ( ne prenez jamais ce truc c’est minable )  pour Melbourne.

musée de l'audiovisuel

musée de l’audiovisuel

Melbourne city centre

Melbourne city centre

straight to church

straight to church

Le premier soir, perdu dans des petites rues très sympa à la Little Italy, on tombe par hasard sur une crêperie française. C’est marrant comme on a tendance à chercher des compatriotes aux heures de repas quand même… Il faut savoir qu’il n’y a absolument pas de « cuisine Australienne  » ( sauf le fish and chips !!! )  car tous les restau d’Australie ont les mêmes origines que les différentes vagues d’immigration. Beaucoup, beaucoup de restau asiatiques donc, un peu d’Italie et d’indiens, comme partout dans le monde vous me direz.  Et comme justement on fait le tour du monde et ben on en a raz le bol de manger asiatique, ou pizza, ou burger, alors quand on voit « crêperie Française » on ne réfléchit pas longtemps je peux vous le dire.
Mais pourquoi ne vous faites vous pas votre cuisine me direz vous… Et bien c’est très simple, pour se faire la cuisine et bien il faut une cuisine… Ce qui est loin d être notre cas, sauf si on trouve de la place en auberge de jeunesse. (presque impossible quand on s’y prend au dernier moment comme nous )

Melbourne city centre2

Melbourne city centre2

year switching

year switching

oval view

oval view

Melbourne est une ville très belle, à l’urbanisme très hétérogène, très cool, une douceur de vivre se dégage partout dans les rues, décontraction absolue des australiens : d’ailleurs avec Fanny on ne dit plus « vautré » mais « australien ».

Carlton Corner

Carlton Corner

Les australiens ( de Sydney et Melbourne en tout cas, ailleurs je ne sais pas ) sont vraiment tous beaux … c’est assez surnaturel. Ils font tous du sport, ils ont tous un corps parfait et une belle gueule, des rues entières peuplées de bombes atomiques en mini short.

Ça marchera jamais ce pays.

Différents quartiers visités, tous très différents, comme le quartier de Carlton et son côté graffiti artist/culture street/poly ethnique. Ou encore le quartier de saint kilda coté plage  (où nous sommes une fois de plus passé à côté de l’occasion de faire du Windsurf. )

st kilda melbourne2

st kilda melbourne2

st kilda melbourne2

st kilda melbourne2

st kilda melbourne

st kilda melbourne

Il est temps malheureusement pour nous de repartir, car on nous avait ( mal ) conseillé de rester 4 jours maximum à Melbourne. Et ben c’est pas assez. Du tout.

Dernière petite anecdote, depuis notre arrivée en Australie on ne comprend plus rien a ce que les gens disent. Et ils ne comprennent rien non plus à ce qu’on leur demandent. Pourtant aux états unis on n’avait aucun problème, on était souvent à plus de 90% de compréhension. Ben la c’est plutot 10. Et encore je suis gentil. Bon d’accord on a appris à parler anglais en regardant des films Américains mais quand même.  ( non ce n’est pas au lycée ! Pas du tout … )

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Sydney

Retour à Sydney, mais cette fois, on habite en plein centre, et on y reste 9 jours, comme ça, on aura bien le temps d’en profiter et de voir plein de choses.

On commence  bien sur par le plus beau… Inutile de le garder pour la fin car on le voit tout le temps ou qu’on soit : l’opéra de Sydney … La première fois qu’on le voit en vrai on est d’abord surpris de sa petite taille… Et puis de sa couleur, on dirait toujours qu’il est d’un blanc parfait ce truc mais pas du tout, il est plutôt beige en fait.

Boats and Sails

Boats and Sails

love boat

love boat

dancers

dancers

garden, opera and bridge

garden, opera and bridge

opera black

opera black

Glass Opera

Glass Opera

sur le pont

sur le pont

To the Sydney Opera

To the Sydney Opera

tuiles céramiques autonettoyantes

tuiles céramiques autonettoyantes

Et ce pauvre opéra est, cela va sans dire, assailli de toutes part par des hordes de touristes asiatiques, indiens et européens. Tout le monde a l’appareil à bout de bras et se prend en photo devant le bel ouvrage, à tour de rôle.

Envers du Decors

Envers du Decors

Je m’y refuse… Déjà que je suis un pur touriste, si en plus je tombe dans la photo touristique de base, je tombe bien bas. J’essaye juste de faire une photo différente, de faire ressentir un peu l’émotion que j’ai eue en le voyant de mes propres yeux.

Bon, c’est vrai, des fois on a pas le choix: on fait une carte postale.

Juste à côté de l’opéra, le royal botanic garden, sublime et gigantesque jardin urbain, qui nous dispense une bonne leçon de toute la maîtrise du jardin Anglais. Il y a, à chaque instant, une vue sur la ville différente à travers ce filtre végétal ultra maîtrisé.

Royal.

City sight from RG

City sight from RG

garden, opera and bridge

garden, opera and bridge

Royal garden view

Royal garden view

Strange Birds

Strange Birds

The tree

The tree

Walking through the Royal Botanic Garden

Walking through the Royal Botanic Garden

Autre truc marrant: le zoo de Sydney, le « Tonga zoo ». On y va en ferry, car ici à Sydney le bateau est intégré aux transports urbains, du fait de sa géographie particulière.

zoo tonga sydney 2

zoo tonga sydney 2

zoo tonga sydney 3

zoo tonga sydney 3

zoo tonga sydney 4

zoo tonga sydney 4

Le zoo est quelque peu décevant mais la vue sur la ville est sublime.

timon

timon

sophie la girafe

sophie la girafe

 Blinky

Blinky

Et sinon que vous dire… J’adore les girafes. (Moi, les koalas)

Le jour de Noël, il pleut, nous allons faire un peu de shopping, travaillons un peu sur notre site web dans la journée, skypons nos familles pour Noël,  puis allons dans un petit restau italien miraculeusement ouvert ce soir la, et enfin balade dans China Town et dégustation de frozen yogourt ( bizarre, un peu acide ) le tout arrosé d’une pluie fine.

shoot the S.O.H.

shoot the S.O.H.

sydney tower

sydney tower

vue Sydney

vue Sydney

Le 26 décembre à lieu le départ de la course de bateaux « sydney to hobart » qui est donné au port de Sydney, notre bouquin nous dit qui faut aller le voir depuis un parc situé juste en face de la baie: bon d’accord … 45 minutes de bus plus tard, absolument aucune trace du moindre rafio à l’horizon, je me demande si ça viendrait pas du fait que l’on s’est pointé là-bas la gueule enfarinée vers 15 h.

shark beach sydney

shark beach sydney

Oui bah on a bien absorbé le décalage horaire nous, on fait la grasse mat maintenant.

Nous voilà donc dans ce parc sans grand intérêt mais avec une jolie plage de sable blanc. Tiens, mais voyant qu’il y a des filets sur toute la largeur de la baie, je réalise en voyant le nom de la plage à quoi ils servent: Sharkbay …  Même pas baigné, trop froid.

Et puis j’ai pas ma combinaison anti « trou dans la couche d’ozone » et antijellyfish box ( méduse géante mortelle – bon je sais pas si y’en à Sydney mais en tout cas elle est très présente en Australie.  )

Bondi Bondée

Bondi Bondée

Marchera jamais ce pays.

Notre dernière sortie touristique australienne sera pour la légendaire plage de Bondi. Ce jour la c’était un peu l’équivalent duweek end du 15 août en terme de pourcentage de la population qui ne travaille pas : en très, très haute saison donc, et bien figurez vous que Bondi est bondée (lol, puis voir photo…)

Piscine de Plage

Piscine de Plage

Ici aussi piscine d’eau de mer sur la plage, que nous nous empressons d’aller tester. Pasmal du tout, car vue magnifique, et pas grand monde.

Pendant ce temps la, sûr la plage, toujours autant de bombes atomiques et de beaux gosses body-buildés

Plage inconnue

Plage inconnue

Serré les uns contre les autres.

Museum Window

Museum Window

running bridge

running bridge

sydney church

sydney church

Finalement, peut être que ça marchera ce pays, parce que bizarrement, on dirait que ça marche déjà.

Ils sont fous ces vautrés.

pas que Beau

pas que Beau

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Nouvelle Zéalande

Il y a des mois comme ca :

Stéphanie : Bon Fabien  c’est le moment de faire ta prose sur la Nouvelle Zélande. On parle de la surprise et de ce que l’on a fait à Auckland ou l’on commence par l’île du nord ?

Fabien: Bah, on leur parlera de la surprise un peu plus tard dans le texte comme ca ils seront obligés de lire en entier ! Je propose donc de commencer par notre virée sur la partie nord de l’île du nord: The Northland…

Stéphanie : Alors à Auckland, en plein milieu des vacances scolaires Néo-Zélandaises au fond de notre petite chambre à l’auberge de jeunesse, nous voila en train de chercher de la disponibilité pour un campervan (sorte de mini camping car de la taille d’un monospace). On trouve: c’est wicked camper (pas de dispo chez Jucy notre choix numero 1, snif).

Antivol Biblique

Antivol Biblique

Fabien : Hé oui … pour des raisons que vous comprendrez plus tard, nous avons une nouvelle fois été obligés de faire notre réservation du jour pour le lendemain. Dans la pire période (vacances d’été + nouvel an) donc ça a donné le pire loueur (wicked veut dire d’ailleurs mauvais ou épouvantable… on aurai du se méfier peut être ?). Ils ont un prix d’appel parmi les moins cher, mais il faut rajouter une fortune en assurances. A Wicked Camper, une fois que tu as payé la totalité de ta location, on t’amène ton véhicule ( encore une très mauvaise idée de payer avant de voir ). Très sale à première vue…bon… le gars te fais faire le tour en quatrième vitesse pour t’endormir et hop te voila au volant, dans les rues de Auckland et tu testes les freins : là, tout ce met à bouger dans la voiture, et tu te dis what the f… ?? Puis tu regardes le compteur kilométrique, et tu vois 320 000 km !!!

Oui, on ne l’a pas regardé avant parce que c’est kilométrage illimité chez eux, et du coup ils ne le relèvent jamais au départ du véhicule.
Pour une voiture « essence » autant de kilomètres, ça tient du miracle vous en conviendrez.
Même chez Toyota ? … Faut voir.

Wicked Camper

Wicked Camper

Stéphanie : Et ce n’est que le début… Nous voilâmes parti, GPS en main direction la pointe à l’extrême nord de l’île. La conduite là-dedans, c’est comme si t’étais marchand ambulant… ça tremble, ça grince, ça ronfle et ça n’avance pas.

 

Sur la Route

Sur la Route

Apres 3 heures de route, nous arrivons sur notre premier terrain de camping à Bay of Island. Bon, aller hop ! Chamboulement général. On nettoie, défait les valises, cherche de l’eau (drinking water de préférence) et vers minuit on va se coucher dans le noir. Car oui madame au 21ème siècle les camping-car peuvent ne pas avoir d’électricité… c’est COOL comme on dit chez Wicked camper. Sauf pour faire les lits…

 

 

Coopers Beach

Coopers Beach

Le lendemain, après s’être gelés toute la nuit avec nos duvets « été », nous continuons notre périple vers la pointe nord.  Nous y restons 2 jours, à Kataia.

Kataia est au pied de la pointe. Nous commençons par monter et nous faisons quelques arrêts en chemin. C’est vraiment magnifique, je vous laisse regarder les quelques images qui parlent d’elle-même…

Mangonui

Mangonui

Mangonui poisson magasin

Magazin de poisson

90 miles beach

90 miles beach

Fabien: A chaque arrêt tu te dis « ah oui quand même », et à chaque fois tu es surpris par la diversité et l’immensité des paysages, toujours d’une grande beauté. Tu as le sentiment de changer de pays 10 fois par jour, c’est une sorte de tour du monde en un seul pays … et ce n’est que le début!

 

Houhora Heads

Houhora Heads

Stéphanie : Puis on redescend sur Aukland en passant par Hokihanga Harbourg. Le concept est simple: Tu roules tranquillement puis tu prends un Bac pour traverser le Fjord. C’est génial.

 

Opononi

Opononi

Puis sur notre route on a croisé des arbres gigantesques dans la foret, c’était ou déjà
Fabien ?

Fabien:  A Waipoua Forest, là ou l’on a vu l’arbre Père de la Foret  le « te matua ngahere ». une foret qui ressemble à une jungle tropicale ( c’est une rainforest ), alors que 10 km avant on était au milieu d’une foret de sapin … allez comprendre.
I love NZ.
Déjà.

Waipoua Forest #1

Waipoua Forest #1

Waipoua Forest #2

Waipoua Forest #2

Rainforest #2

Rainforest #2

Retour à Auckland, obligés d’y repasser de toute façon pour aller vers le sud, nous décidons d’aller dire deux mots au loueur de camping car-épaves.

Je lui amène une liste de tout ce qui ne va pas dans son véhicule et lui dit que le prix de la location est presque le prix d’achat de la voiture ( et encore je suis large ) ca lui plait pas trop ! On lui demande un véhicule plus récent, il dit que tous les véhicules ont le même âge.
C’est parti pour une heure d’attente le temps que le mécano vérifie tout point par point sur ma liste.
Et on repart avec notre sympathique épave.

Rotorua #1

Rotorua #1

Stéphanie : Direction Rotorua. Alors la notre super guide (le lonely planet, que nous avons rebaptisé: si t’as besoin de rien demande lui) nous avait dis qu’il y avait des geysers et des marres de boues. Bah oui, mais il se sont un peu emballés dans la description. On a fait le parc donc l’accès était gratuit et on ira en Islande pour les geysers car on n’en a pas vu un seul.

Fabien: Ah oui, c’est scandaleux !!! on est venu exprès de Nogent sur Marne pour voir des geysers putain, qu’est ce qu’on a à l’arrivée : que dalle, des trous qui fument, des piscines de boue qui bullent à qui mieux mieux, et point barre: zéro geysers, merde remboursez enfin quoi c’est pas sérieux tu parles d’un tour opérateur !
Ah merde … c’est moi le tour-opérateur.

Rotorua #2

Rotorua #2

Stéphanie : Puis nous nous dirigeons vers New Plymouth, le coin des surfeurs Néo Zélandais. Oui oui … Bah on est arrivés sous la pluie, et pas de surfeurs … Vous saviez que la mer est froide en Nouvelle Zélande ? Même en été, c’est Dunkerque. Par contre, si vous avez quand même le courage d’y aller, il faut se baigner entre les drapeaux et il y a des services de secours présent jusqu’à la tombée de la nuit. ( sponsorisés par DHL ) Même par -15°C dans les grosses vagues. Trop fort !

Enfin, nous nous dirigeons vers Wellington pour prendre mon second moyen de transport préféré : le bateau.  3h30 de bonheur par Bluebridge. C’est long mais il y a 2 films, et lorsqu’il fait beau, ca ne bouge pas ….

 

Mont Taranaki

Mont Taranaki

Fabien: Oh oui, enfin un peu de nautamine pour bibi !
Sachez que pour un type comme moi, qui est capable d’avoir le mal de mer même dans un bateau amarré dans un port, la nautamine est une vraie bénédiction. J’en prends avant chaque vol, sinon je suis malade à chaque turbulence, et avant chaque traversée en bateau aussi. (mais je suis largement capable d’être malade sous nautamine ! )

Arrivée en FJord

Arrivée en FJord

Stéphanie : Moi j’ai trouvé un truc génial pour le mal de coeur, c’est les bonbons et les frites bien grasses, ca marche bien dans les bateaux… et pour les avions pas de soucis, les compagnies aériennes apportent toujours les repas pendant les turbulences !

L’arrivée sur Picton est grandiose: on traverse doucement le fjord, les montagnes nous dominent.
C’est vraiment génial.
Nous décidons de passer la nuit à quelques kilomètres de Picton, à Nelson.  Dans un gigantesque camping le long de la mer.

Le lendemain, le temps est gris … zut on avait décidé d’aller à Abel Tasman National Parc.

Fabien: Dans ce camping de station balnéaire bondé, ca sent un peu le mois d’aout sur la cote d’Azur … Abel Tasman étant surtout un parc ou l’on peu voir des plages sublimes, nous décidons de le zapper et de le retenter au retour: notre planning étant très serré, on ne peut malheureusement pas rester plusieurs jours à chaque fois que le soleil ne se montre pas. Hop, on the road again.

Pankake rocks

Pankake rocks

My G., ce van consomme autant qu’un airbus au décollage, on met 90 $NZ (50€ ) pratiquement tous les jours. Génial non !?

Cap au sud !
Sur la route de la cote ouest, arret à Punakaiki, autrement appelé Pancake Rocks.
Curiosité géologique assez localisée. Les rochers et les falaises sembles sculptées par un artiste de land art.

 

Puis, étape dans le petit village de bord de mer de Greymouth.
Absolument rien à signaler !

Panckakes Rocks

Panckakes Rocks

Stéphanie : Enfin, le lendemain nous partons en direction des glaciers. Franz Joseph glacier pour commencer et Fox glacier pour le lendemain. Et là J’ai comme un doute … Des glaciers en été… Euh,  il va quand même faire froid … Non ?

Bah non, j’ai fait Franz Joseph en tong car ma chaussure de marche gauche a dormi sous la pluie et, … c’était vraiment sympa car vous passez dans des petites rivières d’eau fraîche. C’est froid au début mais après avoir marché cela fait du bien.
Ce qui m’a le plus impressionnée c’est le recul du glacier depuis ces dernières décennies c’est inimaginable. J’aimerai bien voir ça en hiver.

Franz Joseph Glacier #3

Franz Joseph Glacier #3

Franz Joseph Glacier #2

Franz Joseph Glacier #2

Franz Joseph Glacier #1

Franz Joseph Glacier #1

franz joseph glacier#2

franz joseph glacier#2

Fabien: AH ah ah j’aime beaucoup la phrase  » j’ai fait Franz joseph en tong » ! Pour être tout à fait précis, c’était en chaussettes et birkenstock … Ca passe bien, car c’est quand même un chemin très touristique. Enfin, pas pour le passage des gués ou il faut enlever les
chaussettes et marcher dans l’eau glacée tellement bleue qu’on dirait qu’il y a du canard wc dedans !
( oui, j’assume le coté 100% brève de comptoir de cette dernière remarque …)

 

Plus sérieusement, ce glacier était beau et assez impressionnant, mais on le voyait d’un peu trop loin.
C’était assez pathétique en fait si on y réfléchit bien: ces centaines de touristes chaque jour qui viennent admirer leur oeuvre : la fonte du glacier comme conséquence directe du réchauffement climatique … Ces pauvres glaciers font pitié, quand tu vois la marque sur la montagne qui témoigne de leur ancien niveaux, et bien c’est simple, il ne reste plus rien pratiquement. A vue de nez je dirais 5 % de ce qu’il y avait au début du 19ème Siècle.
À peine de Quoi prendre l’apéro …
Désolé de casser l’ambiance, mais je m’inclus totalement dans les « touristes qui viennent contempler leur oeuvre ».

 

 

Bruce Bay Dead Trees

Bruce Bay Dead Trees

Bruce Bay Painted Rock

Bruce Bay Painted Rock

Bruce Bay Dead Tree

Bruce Bay Dead Tree

 

 

 

 

 

Dead tree & beach

Dead tree & beach

Jackson Bay

Jackson Bay

My House

My House

 

 

 

 

 

Lake Hawea

Lake Hawea

 

Le lendemain, une des plus incroyable journée de ce tour de NZ, la route entre fox glacier et wanaka … absolument époustouflante… d’une beauté biblique.

Lake Wanaka deux

Lake Wanaka deux

C’est bien simple on s’arrêtait toutes les 10 minutes en catastrophe sur le bord de la route tellement il était insoutenable de ne pas faire une photo.
Fracture de la rétine.

Lake Wanaka #2

Lake Wanaka #2

Lake Wanaka #3

Lake Wanaka #3

Lake Wanaka #1

Lake Wanaka #1

Lake Wanaka

Lake Wanaka

 

Stéphanie : En parlant de belles montagnes, d’arbres à perte de vue, de magnifiques casacades et de lacs, allons à Milford Sound ! Mais là je vais laisser Fabien vous faire ressentir l’extase de ce lieu magique.

Cristal Waters Lake #2

Cristal Waters Lake #2

Ponton Lake Te Anau

Ponton Lake Te Anau

Fiordland National Parc

Fiordland National Parc

Fabien: Nous avons passé 2 jours à Milford Sound, c’était dantesque. ( sauf les fameuses mouches… )
Le Sound de Milford n’a rien à voir avec le son, car sound en Anglais veut aussi dire détroit. Ce qui est une erreur, car c’est un fjord… Lorsque qu’ils se sont rendus compte de l’erreur, il était trop tard car le lieu était déjà de notoriété mondiale.
Ils ont alors donc créé tout autour, le fiordland national parc. Ce qui est aussi une erreur car l’orthographe exacte aurait été fjordland.

Ça, c’est fait.

Rainforest

Rainforest

Sur la plus belle route du Monde #2

Sur la plus belle route

Milford Sound#11

Milford Sound#11

Nous avons eut la chance inouïe de voir un coucher de soleil là bas, c’est un gros coup de bol car peu de gens peuvent dormir sur place, il n’y a pas d’habitations et n’y a qu’un camping tout petit. Et surtout, c’est l’un des endroits les plus pluvieux de la planète, donc il faut avoir manger une salade de trèfles à quatre feuilles pour avoir le soleil à Milford.

Milford Sound#5

Milford Sound#5

Milford Sound#7

Milford Sound#7

Milford Sound#8

Milford Sound#8

Milford Sound#9

Milford Sound#9

Milford Sound#10

Milford Sound#10

Milford Sound#13

Milford Sound#13

Les gardiens du Col

Les gardiens du Col

La route vers la ville la plus proche fait 120 km de virages type montagne, avec un tunnel à sens unique au milieu ( au col ) qui ferme à 19h … Et gardé farouchement par des perroquets de montagne ( si si j’te jure ).

Arrivé en bas, c’est comme une gigantesque calanque (donc c’est un fjord… ) sauf que de chaque côté du bras de mer y’a des montagnes de 2000 mètres à pic. La route qui y mène est tout aussi spectaculaire, décrite souvent comme la plus belle route du monde: tu traverses des forêts pluviales primaires ( une sorte de foret tropicale en pleine montagne ) avec des arbres tous si sublimes et si parfaits qu’ils semblent avoir été créés par des maîtres jardiniers japonais.

Rainforest #3

Rainforest #3

sur la plus belle route du monde

Plus belle route du monde

NZ flag #2

NZ flag #2

Et pour en revenir aux mouches de Milford Sound, la légende dit qu’elles ont été envoyés la bas pour empêcher les hommes de s’y installer… Et ça a marché ! C’est simple à chaque fois que tu t’arrêtes, il y a des dizaines de mini mouches ( qui piquent un peu ) qui te tournent autours du visage, et qui se posent sur toutes les parties de ton corps non couvertes par les vêtements. Il ne faut jamais s’arrêter de marcher …  Jamais ! Il faut même courir des fois pour qu’elles te lâchent. Incroyable.

Milford Sound#2

Milford Sound#2

Milford Sound#1

Milford Sound#1

Milford Sound#3

Milford Sound#3

Milford Sound#12

Milford Sound#12

Voilà, à ce moment là, nous sommes à la moitié de notre séjour en campervan, et donc on décide de s’offrir une nuit d’hôtel à Dunedin, histoire de dormir jusqu’à 10h et de pouvoir aller aux toilettes quand on veut sans être obligé de s’habiller entièrement. Ça fait du bien … on réalise un peu mieux à quel point c’est une chance dont on ne se rend absolument pas compte d’avoir un toit. Et du chauffage.

Le lendemain, en route pour Christchurch.

 

Christchurch post-A#9

Christchurch post-A#9

Stéphanie : Nous, on a de la chance dans tous nos voyages. Sur la côte ouest, on essayait de voir des pingouins et des baleines. Il parait qu’il y a beaucoup de pingouins aux yeux jaunes et que c’est la période reproduction des baleines au large de la cote.

Bah Non… et pourtant on a bien regardé. Comble de l’ironie, le lendemain, dans le journal au camping, on voit qu’un baleineau s’est échoué sur la plage juste après notre passage.

A Christchurch, on s’attendait à voir la plus Anglaise des villes de la cote est. Et bien on a pas été déçu. Ils sont entrain de reconstruire entièrement le centre ville. Un peu comme si le maire avait signé un arrêté disant détruisez moi cette ville et refaite moi çà a neuf. Bah
voila ils sont en train. Je vous laisse voir les travaux pharaoniques.

Christchurch post-A#1

Christchurch post-A#1

Christchurch post-A#2

Christchurch post-A#2

Christchurch post-A#3

Christchurch post-A#3

Christchurch post-A#4

Christchurch post-A#4

Christchurch post-A#5

Christchurch post-A#5

Christchurch post-A#6

Christchurch post-A#6

Christchurch post-A#7

Christchurch post-A#7

Christchurch post-A#8

Christchurch post-A#8

Christchurch post-A#10

Christchurch post-A#10

Christchurch post-A#11

Christchurch post-A#11

Christchurch post-A#12

Christchurch post-A#12

Christchurch post-A#13

Christchurch post-A#13

Fabien: Ouaip, c’est plus une ville c’est un cratère. On a au moins fait de chouettes photos de décors post-apocalyptiques (moi j’adore ca )

Bon aller hop cap au nord, c’est qu’on est pas d’ici nous.

east Coast nice beach #1

east Coast nice beach #1

boulders#4

boulders#4

Boulder alone

Boulder alone

boulders#8

boulders#8

Stéphanie : Sur la route qui nous emmène à Blenheim, on y arrive enfin … Pas a faire un enfant, non: à voir des colonies d’otaries.
La chance revient, il fait beau.  Le spectacle est trop mignon.

la sieste sur le parking

la sieste sur le parking

 

Lasagne Training

Lasagne Training

Fabien: Etape à Blenheim, et là, la question Abel Tasman refait surface. On regarde la météo du lendemain : Pourrie. Le surlendemain : Beau.

Ah putain … bon aller, tant pis on se casse, on ne peux même pas attendre un jour de plus, pour des raisons que vous connaissez déjà.

Et donc, voila LA TRAVERSEE épisode second.

 

Ferry Aller

Ferry Aller

Stéphanie : La traversée par temps de pluie et grooossse mer c’est horreur. Il fait froid, notre bateau pue le gasoil. Un vrai cauchemar. Fabien passe la plus grande partie de son temps sur le pont avec les options vent glacé et odeurs de gasoil (mais beaucoup moins le mal de mer que dedans ). Moi j’alterne au fil des envies de vomir et du froid. Maintenant j’en suis sure: je préfère l’avion au bateau.

J’ai une petite pensée émue en retournant dans le campeur pour ce troupeau de mouton qui a fait la traversée avec nous (dans un camion, en soute ).
Pas facile d’être un mouton en Nouvelle Zélande.

Nous arrivons à Wellington heureux de retrouver le plancher des moutons.

Le lendemain, nous visitons la ville et le musée Té Papa (Fabien: mais non pas encore !!) Avec ses installations interactives et ses expositions sur l’histoire des Maoris. On a passé beaucoup de temps au digital Game show.
Ils sont trop fort ces Néo-zélandais pour intéresser le grand public au petit monde de l’art.

Nous ne pouvions pas quitter la NZ sans aller à Weta Digital, la boite de Peter Jackson
(Le Seigneurs des Anneaux, King Kong, etc… ).
Sympathique petite boutique. On est un peu déçu en repartant car il n’y a plus de place pour les Master Class… On ne saura pas si c’était bien, ou génial.

 

Nous nous dirigeons vers Tongarino National Parc, la route est longue, mais longue, dans notre campeur qui ne dépasse pas le 80 km/h. Donc nous inventons un jeu ou Fabien est le maitre incontesté. Faire courir les moutons dans leurs pré: le premier qui en déplace un troupeau entier a gagné. Fabien est notre grand Vainqueur avec a son actif un troupeau de 200 têtes déplacées.

Le troupeau

Le troupeau

Le Mouton

Le Mouton

le mouton NZ

le mouton NZ

Fabien: Hé hé, la technique est très simple, lorsque vous voyez un troupeau de ces chères touffes de laine dont le champ se trouve suffisamment près de la route, vous balancez un bon coup de klaxon pile au moment ou vous êtes au plus près du mouton le plus proche. La il part en courant, terrifié par ce bruit assourdissant et tellement inhabituel (les gens d’ici ne klaxonnent jamais)

Et le tour est joué … car quand vous en faites courir un vous en faites courir 200 …
D’ou l’expression.

Le troupeau en fuite

Le troupeau en fuite

 

Stéphanie : Arrivés à Tongarino National Parc, nous découvrons les joies du camping vert/écolo: Au programme, douches froides, salle de bain de plein air, cuisine ouverte, barbecue au grand air. Nous en profitons pour nous adonner à la randonnée.

Tongarino National Parc

Tongarino National Parc

Black Volcano

Black Volcano

Tongarino Nature Paterns

Tongarino Nature Paterns

Fabien: Oui une sympathique petite rando sur les pentes d’un volcan… ca faisait longtemps que cela ne m’était pas arrivé ! La dernière fois c’était il y a 20 ans en Guadeloupe, sur la Souffrière.

En tout cas être ici, c’est limite moins dangereux qu’être au camping, car ce dernier est à peu près le seul terrain à être potentiellement détruit en cas d’éruption, car il est pile au milieu de la coulée de lave supposée.
Super.

 

Station de ski #2

Station de ski #2

Le lendemain, station de ski, hop. Et Re-pente du volcan.
On arrive à la station, atmosphère bizarre, que des rochers et  des cailloux partout , aucune végétation.
On file acheter notre forfait !!

Station de ski #3

Station de ski #3

Le télésiège

Le télésiège

Stéphanie : Ouiii et on prend le télésiège, enfin !!!
Bon, ce qui me manque le plus cette année, c’est de ne pas aller au ski … Ici on a une petite compensation.
On monte avec nos grosses chaussures au travers les cailloux, on enchaîne un second télésiège et nous voici à 2000 mètres d’altitude. Le paysage est lunaire entre plaques de neige et cailloux volcaniques. C’est génial. Sauf que ca grimpe un max. Nous décidons d’aller jusqu’au point de vue appelé judicieusement skyline view.

 

Fabien: Ca monte grave … manque d’entrainement …
à cette altitude, fffffiou, on se rend compte de l’utilité des remontées
mécaniques, pfffouffff, et l’on se prend à admirer ces courageux chasseurs
alpins…pfffffiiouuu…qui ne s’en servent jamais. pFFFFFfffff.

Fanny jette l’éponge au pied d’un pierrier qui va s’avérer épuisant, mais au terme duquel, la somptueuse vue sur la vallée aura su récompenser les efforts surhumains des quelques braves qui eurent les forces de la gravir. (oui j’ai essayé de faire une phrase aussi épuisante que la montée…)
C’est beauuuuuuuu.

Skyline View

Skyline View

The Skyline View

The Skyline View

The Fall

The Fall

Mais il est déjà temps de prendre la route, direction plein nord : Hot water Beach.
Demain c’est le dernier jour des vacances d’été, et sur la route, nous croisons (dans l’autre sens heureusement) à peu près tout les habitants d’Auckland.

Plus on en croise, plus on se dit que ca doit être vraiment, mais alors vraiment bien pour qu’autant de gens passent leurs vacances là-bas.
Après renseignement, c’est simplement que ça n’est autre que leur Cote d’Azur à eux.

Hot Water Beach

Hot Water Beach

Stéphanie : La déception à hot water Beach, je me voyais déjà dans mon jacuzzi de sable entre la mer et les sources d’eau chaude. Bah non, on a creusé. On a pas trouvé une seule goutte d’eau chaude. Je suis déçue.  Notre prochain voyage sera l’Islande pour les geysers et les bains d’eau chaude.

Fabien: Bon je vous explique quand même le principe de Hot water Beach : une plage juste au dessous de laquelle se trouve une résurgence d’eaux chaudes qui affleure juste au dessous du sable (environ 60-70°C).
Touristiquement cela donne des boutiques qui louent des pelles à 5 Dollars, des panneaux de mise en garde de partout (du genre : attention, eau l’eau chaude elle est très chaude.)
Ensuite, vous allez sur la plage, à un certain endroit, et là, vous creusez avec votre pelle de location pour vous faire un jacuzzi en sable massif.
On à creusé mais, rien …

 

Cathedral cove Top View

Cathedral cove Top View

Stéphanie : Ah par contre, Cathedral Cove: c’est ma-gni-fique. Allez y, n’hésitez surtout pas ! On a l’impression d’être échoué sur une magnifique ile déserte, cela ne m’étonne pas que le réalisateur du dernier volet de Narnia ait choisi cet endroit pour la séquence du débarquement sur l’île pirate.

On Cathedral Cove

On Cathedral Cove

Fabien: J’ai pas vu le film mais je suis allé sur la plage et je peux vous dire qu’elle est passée N°2 sur ma top liste des plus belles plages du monde. J’ai un peu hésité à la mettre numéro 1 je vous avouerai, tellement elle est sublime. Mais je me suis dit que tout de même, une plage ou je ne peux pas me baigner tellement l’eau est froide ne mérite pas de passer devant la Caravelle.

Black Cove

Black Cove

Cathedral cove on the Rocks #2

Cove on the Rocks

Last Ray

Last Ray

 

 

 

 

 

 

C’était là notre dernière étape, malheureusement, et il nous faut maintenant rentrer à Auckland rendre notre sympathique épave plus propre que nous ne l’avons reçue.
Voila… et sinon ?

Stéphanie : Sinon la surprise !! C’est que nous attendons un heureux évènement pour juillet prochain. Ne sortez pas vos calculettes, Junior (tel est son surnom provisoire ) suit lui aussi nos aventures depuis le départ de Paris. D’après la dernière échographie, il va très bien. Moi aussi je vais bien, je suis un peu paniquée car Junior n’était pas prévu au programme. Mais finalement, je suis très heureuse et impatiente de le rencontrer en vrai.

Fabien: Oh oui, moi aussi. Vous vous rendez compte ? Pas encore né, et déjà un tour du monde à son actif.
Trop fort junior.

Lake Wanaka-1

Lake Wanaka-1

Allez, maintenant, changement d’hémisphère, direction Hong-Kong avec nos amis de Cathay Pacific ( je leur fait un peu de pub parce que pour l’instant c’est les meilleurs )

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Séjour à Hong Kong

Fabien : « Tout d’abord il est bon de préciser ici qu’Hong Kong n’est pas forcément une destination ou l’on « rêve d’aller » ni même un « incontournable »  pour un tour du monde. C’est notre choix de ne faire que des vols directs qui nous a amené à poser nos valises sur cette petite île si particulière.
(Juste parce que le Auckland- Colombo direct n’existe pas… en fait)

Notre premier contact avec Hong Kong fut le bus. Comme la ville est assez loin de l’aéroport, le taxi était exclu (trop cher), restait le métro, rapide, mais pas forcément la meilleure option pour découvrir une ville… Va pour le bus.
On attend le bus… Je porte les 40 kilos de bagages à l’intérieur. On demande deux tickets pour le centre ville et la le chauffeur, d’une amabilité extrême nous chasse comme des mouches en disant « outside, outside ! »
Je ressors les 40 kilos de bagages du bus (juste une petite précisions 40 kilos ca n’est pas une exagération, je vous rappelle en effet que les femmes enceintes ne portent pas.. lucky me).
Et va acheter un ticket au guichet. Et revient à l’arrêt du bus qui entre temps est parti. Et Attend le suivant. Et reporte les 40 kilos de bagages à l’intérieur du bus.
Ouf, ça, c’est fait…. on peut enfin se poser et découvrir le paysage.
Nous passons peu de temps après devant le port autonome de Hong Kong : inimaginable.
Enfin si essayons ensemble: prenez celui de Marseille, multipliez par 100 le nombre de containers, multipliez par 10 la taille et le nombre de grues, et multipliez par 10 de nouveau la taille et le nombre de bateaux… Vous serez encore loin du compte.
Bon allez je suis sympa, je vous mets une photo.

Le port de Hong Kong
La descente du bus fut assez mémorable, un épisode que l’on pourrait intituler:  » si tu es intéressé par l’avortement sauvage, essaye les bus de Hong Kong. » Mais la je laisse Fanny vous raconter. »

Fanny : Personnellement, en allant à Hong Kong, je m’attendais à voir des pagodes bien sûr, et aussi une partie de la ville plus industrielle mais je pensais – à tort – que la ville avait gardé un petit coté culturel et historique. Bah pas du tout.

L’aéroport d’Hong Kong est super grand et super propre, c’est la classe ! Pas autant que celui de San Francisco, mais pas loin.  Par contre, être blonde aux yeux bleus et arriver dans un pays asiatique, c’est sentir que les chinois n’ont pas vraiment l’habitude d’en voir tant que ca. C’est comme en être au troisième trimestre de sa grossesse, seulement là, au lieu de regarder ton ventre, on te dévisage des pieds à la tête. Bref une impression très particulière en arrivant.

Puis on prend effectivement le bus pour avoir une première impression de la ville. Comme dans toutes les villes l’aéroport est toujours excentré là donc on fait une heure de bus puis on commence à se dire qu’on est bientôt arrivés.

Je vais demander au chauffeur qui me dit que nous avons raté l’arrêt. Je lui demande de nous arrêter à la station suivante. Et en allant faire passer le message à Fabien le chauffeur voit la station de bus et il pile net. Nous tombons au sol lamentablement et nous nous faisons jeter hors du bus du bus comme des merdes. (Ils doivent être payés au chrono les chauffeurs de bus ici, ou alors ils sont racistes … ou les 2)

Bienvenue à Hong Kong.

Dans la rue, Nous essayons de nous repérer sur le plan en chinois que nous avons demandé à l’office de tourisme de l’aéroport ( c’est pourtant la version « English » du plan mais manque de bol les petites rues sont écrites en Chinois, dont la notre…normal qu’on l’ai pas trouvée alors ! )  Nous demandons alors à un couple de jeunes qui croisait notre route de nous aider.
Ils nous expliquent que nous ne sommes pas loin. Ouf.

Nous revoilà parti. Avec les 40 kilos de bagages vers notre hôtel.

Fabien: Ouaip, là, il faut s’imaginer que lorsque l’on cherche une guest house à Hong-Kong, il ne faut pas s’attendre à voir son nom marqué en gros dans la rue. Avec le numéro de rue vous trouvez une porte qui ressemble à toutes les autres, après vous n’êtes pas plus avancés car tout est écrit en Chinois.

Mais là, la chance est avec nous, un vieux passe et nous fait comprendre par une habile gestuelle que nous sommes au bon endroit, et qui faut effectivement entrer par la porte devant laquelle nous nous trouvons.

Mieux, il nous accompagne jusqu’a l’accueil qui est au 3eme étage et que nous n’aurions jamais trouvé sans lui. Un peu plus tard nous nous rendrons compte que ce vieux, c’est juste le patron de la guest house et qu’il a des apparts dans tous les immeubles de la rue.

A peine les portes de l’ascenseur ouvertes à l’étage de l’accueil, la préposée zélée nous hurle   » YOU HAVE A BOOKING???  » (Vous avez une résa ???) Alors qu’on est encore à l’autre bout de la pièce…

Mouais, j’allais dire t’as peut être oublié un petit  « Hello » ou un « did you have a nice trip » ou bien encore un « where are you coming from today » qui nous aurait également parfaitement convenu. Mais en même temps je commence à me rendre compte que le séjour Hongkongais sera placé sous le signe de l’amabilité, de la bonne humeur et de la politesse, un peu comme si toute la ville avait fait la Jean-Pierre Bacri School of Hospitality …  Vous voyez le tableau ?

Elle nous explique que nous aurons une chambre différente de la suite du séjour pour la première nuit, nous, un peu blasés, ayant maintenant l’habitude de ce genre d’arrangement hôtelier, on dit ok.

Heureusement en même temps parce qu’elle était vraiment naze la première chambre …

Fanny : Euh … La seconde aussi. Pour aller à la première chambre, nous sommes restés dans le même bâtiment nous avons juste descendu un étage et sommes entrés dans un grand appartement découpé en petites chambres. Dans le couloir, un frigo, un sèche-cheveux et le code wifi, dans la chambre de 10 m2, un lit en 140, une TV qui ne fonctionne pas au mur, une armoire, une commode et une petite salle d’eau suréquipé de 1m2. Personnellement je n’avais jamais vu ca: une sorte de grande cabine de douche qui contient aussi les toilettes et le lavabo. 3 en 1 quoi.

« L’hôtesse d’accueil » ( la nièce du boss ? ) aussi expressive et communicative qu’une nature morte, travaillant certainement gratuitement vu son niveau de motivation, cette gamine nous a montré notre chambre et nous fait comprendre que l’on avait 15 minutes d’eau chaude a faire chauffer 10 minutes avant usage…le kife.

Nous nous reposons une petite heure le temps de rencontrer notre amis le cafard, toujours là dans les moments où on n’a vraiment pas besoin de ca. Maintenant il est 22 heures, nous avons faim et tout est fermé.

Nous allons donc dans notre cantine internationale pour voyageurs

Jet-largué : Mac Do…

Au Mac do à Hong Kong, toujours choisir une serveuse jeune.

Pourquoi ? Parce qu’elle connaitra au minimum 3 mots d’Anglais, ou au moins elle vous comprendra un peu mieux que sa collègue quinquagénaire.

A Hong Kong, il y a 3 langues officielles qui ne sont pas forcement parlées par tous. Le cantonnais (la plus courante, si tu le parle tu es le roi du pétrole) le mandarin (parlé pour le business) et l’anglais (la langue pas vraiment obligatoire, parlée par les business men et certains commerçants mais oublié la grosse majorité de la population.)

Le lendemain, au programme, c’est découverte de la ville … à travers un parcours de magasins de photo d’occasions concocté par Fabien. Cette ville est en effet une des grandes capitales mondiales de la photographie. Mais avant ca, quelques petites choses à régler…

Etape 1 : changer de chambre de manière très très motivée car notre ami le cafard m’a traumatisée toute la nuit. A l’accueil nous leurs expliquons qu’on aimerait bien changer de chambre et que c’était prévu. Oui mais faut attendre 14 heures ok. Allez hop va refaire tes bagages et laisse les à l’accueil.

Etape 2 : prendre un petit déjeuner. C’est sans surprise que nous trouvons un centre commercial avec un StarBeurck, ce qui pour aujourd’hui nous ira très bien (car je vous rappelle que les chinois mangent de la soupe de peau de poulet au petit dej, ou ce genre de trucs … alors moi je veux bien goûter ce genre de plats pour les autres repas, mais au petit dej, même pas en rêve.)

Etape 3 : Nous prenons le métro dans notre quartier à Causeway Bay, puis allons visiter les quartiers de Tsim Sha Tsui, Mong Kok et enfin, Sham shui Po.

Fabien: oui, et la grosse déception pour moi, les petits magasins de matériel photo d’occasion, sont très difficile à trouver, sur la grosse dizaine de prévu, nous n’en avons trouvé que 2. Pas assez bien préparés nous sommes.

Acheter une grande carte et mettre des points dessus le soir avec Google nous devons.

En revanche, la découverte des différents aspects de la ville que nous a permis ce « parcours photo » était assez intéressante. Au moins pour avoir un premier aperçu de ce qu’est le vrai Hong Kong. Mais je vais être franc, je n’ai pas aimé du tout :

Pollution extrême + ultra à bloc de monde partout ( on y était juste avant le nouvel an chinois aussi il faut dire ) + les gens sont vraiment dénués de toute politesse.

C’est cependant visuellement très intéressant et assez photogénique, comme souvent le sont les endroits à fort contrastes économiques.

Il y a une chose qui est particulièrement incroyable à Hong Kong, c’est le fait que dans pratiquement chaque pâté de maison il y a un centre commercial. Sur une balade d’une journée comme ca, vous pouvez en croiser pas loin d’une centaine à mon avis. Dingue.

Des magasins PAR-TOUT.

La suite de notre voyage à Hong Kong, se déroule assez classiquement, avec une visite des principaux points d’intérêts, comme tout bon touriste…

 

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Sejour à Tokyo, Japon

Tokyo, comment vous dire…

Magique, incroyable, déstabilisant, apaisant, énergisant, beau à ne plus avoir envie d’en partir, vertigineux, indescriptible, tellement parfait.

Tokyo est une drogue dure. Dès la première dose, vous êtes fini : c’est pour la vie.

La seule question qui vous vient en repartant, c’est : quand est ce que je vais avoir ma prochaine dose ? Même au bout de la troisième fois.

Si vous êtes un amoureux des villes, citadin dans le sang, il faut voir Tokyo une fois dans votre vie, parole de Wordtraveller.

Nos photos de Tokyo ne seront volontairement ni légendées, ni expliquées, ni décrites longuement dans une chronique comme nous l’avons fait pour nos autres étapes. Ce, dans le but de vous mettre un tout petit peu dans le même état que si vous y étiez en vrai : émerveillé et surpris à chaque instant, mais complètement paumé.

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Retour a Paris

Voila c’est fini.

Notre tour du monde se termine ici, après presque 4 mois de voyage qui ont filé aussi vite que quatre jours.

Nous rentrons achever la grossesse de Fanny dans les meilleures conditions possibles pour notre petit bébé.

Un tour du monde est une expérience de vie que je souhaite à tout le monde, mais il nécessite une motivation assez colossale, une envie de partir qui ne vous lâche jamais. Un amour pour le voyage et l’ailleurs que j’espère transmettre à mes enfants en les emmenant le plus loin possible, et le plus souvent possible.

Les meilleurs moments d’un voyage comme celui la étant souvent ceux qui n’étaient pas prévus, et non listé dans le programme des guides de voyages, nous avons aujourd’hui acquis la certitude que visiter un pays ou une ville en un temps record  est une énorme connerie (j’entend par temps record le temps conseillé dans les routards et autres lonely planet). Connaitre un endroit demande du temps, pour pouvoir s’en imprégner lentement, le vivre progressivement et le ressentir mieux que la masse du touriste lambda.

Un voyage de luxe me direz vous ? Faux. La vie est une question de priorités … si vous avez ne serai ce qu’une seule fois dans votre vie acheté une voiture neuve, c’est que vous avez les moyens de faire le tour du monde. Il faut juste le vouloir, très très très fort.

Maintenant pour nous, objectif, «Tour du Monde 2».

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